Poème du Président lu pendant le banquet« S’il en est parmi nous qui ont décidé De par tous moyens, divertir l’assemblé. Sans prétention aucune, j’ai tâté de ma muse Mais qu’importe après tout, pourvu que l’on s’amuse Oh, rassurez-vous, quelques vers seulement L’heure n’est plus aux discours ni même au recueillement Mais au milieu du repas peu avant le gâteau, Je ne pouvais pas ne pas vous dire quelques mots. D’abord un grand merci à vous, amis connus ou anonymes Auxquels j’associerai ce jour toute la gente féminine. Car mesdames sans vous que ferions-nous en somme ? Il n’y a pas que la cuisine qui fait plaisir aux hommes Et si nous admirons l’ordonnance du banquet, Incontestablement, vous en êtes le bouquet. Et puis vous mes compagnons de la guerre d’Algérie, De ce temps nous gardons souvenirs et vrais amis Rappelez-vous que ce séjour en djebel et cambrousse Nous fit quand même aimer anisette et couscous Cette belle journée c’est un peu notre histoire Peut-être, restera-t-elle gravée dans nos mémoires Et vous voir là, réunis me remplit de bonheur L’émotion me gagne, comme Jean qui rit ou Jean qui pleure. Oui, pour d’autres évènements, un autre anniversaire, Je vous le promets, nous nous reverrons, mes frères. » |
